Les pollutions attendues

1 Mar, 2023Arguments4 commentaires

Pollution Visuelle

Ce site industriel éolien serait le premier parc au monde aussi proche des côtes à 10 km, avec des éoliennes aussi grandes de 300 m de haut. La distance moyenne des parcs éoliens en Europe par rapport à la côte est de 41 kms !

Les Dunkerquois ont été très gentils pendant des années pour avoir accepté l’implantation de 14 sites SEVESO sur le territoire. Dans leur malheur, tous ces sites se sont installés sur la zone du port entre Gravelines et Dunkerque. Heureusement, ils ont pu avec la plage et les Dunes de Flandre profiter d’une nature encore préservée d’où le classement de cette zone Natura 2000. Et aujourd’hui ce projet viendrait fermer le dernier espace de respiration et de paysage vierge dont pouvaient profiter les dunkerquois. L’industrialisation viendrait s’installer face à leur plage ! Un début d’encerclement inacceptable pour de nombreux Dunkerquois.

Cette pollution visuelle, avec des éoliennes de 300 m de haut, pourrait porter atteinte aux nombreux monuments historiques classés et protégés des Dunes de Flandres, dont les deux beffrois de Dunkerque classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pollution Chimique

En mer les éoliennes sont équipées d’anodes sacrificielles pour limiter l’érosion. La réaction chimique qui se produit alors pour limiter cette corrosion libère des métaux lourds en mer. 26 éléments chimiques au total. Une étude sur les concentrations de métaux dans l’eau de mer, dans et autour des parcs éoliens offshore (Allemagne) a démontré qu’il y a bien des concentrations de métaux lourds à proximité des parcs éoliens offshore : Aluminium, cadmium, zinc, gallium et l’indium. Et on en sait très peu sur le comportement du gallium et de l’indium dans l’environnement. Le parc éolien serait situé à 4 km du premier parc à moules.

L’érosion du mat et des pâles, bien plus important en mer, libère des débris en mer, dont certains contiennent du Bisphénol A. Sans compter les fuites d’huile qui peuvent également se produire et se déverser en mer. Les disjoncteurs des sites industriels éoliens contiennent des gazs et notamment l’hexaflorure de soufre SF6 dont les fuites ne sont pas sans conséquences.

Pollution aux infrasons

Les sites industriels éoliens provoquent des champs magnétiques et des infrasons très perturbants pour les animaux et la faune sous-marine.

Pendant la période du chantier, tout le monde s’accorde à dire que de nombreuses espèces périront ou quitteront les lieux définitivement. L’association Sea Shepherd a pu constater les bruits assourdissants liés au travaux de forage, qui seront du même type sur Dunkerque.

Pollution en amont et en aval

Les éoliennes sont composées de métaux rares et leur extraction aux quatre coins du monde, entraine la plupart du temps au niveau des mines, une dégradation de l’environnement voir une pollution durable des sols. Sans parler des nombreux cancers liés des ouvriers, voir des enfants, qui y travaillent.

Les matériaux des éoliennes ne sont quasiment pas issus de la France, et les faire venir pour l’assemblage des éoliennes, a un impact non négligeable en termes de production de CO2. L’ADEME qui prend en compte le cycle de vie global, considère même que l’énergie éolienne émet au final plus de CO2 que l’énergie nucléaire, déjà présente sur le territoire de la CUD.

L’énergie éolienne est donc déjà en soit, plus polluante selon l’ADEME si on considère le cycle de vie global, que l’énergie nucléaire. Et si on y ajoute les moyens de production électrique en parallèle nécessaires que sont le gaz ou le charbon, alors la production de CO2 est au final largement supérieure à celle de l’énergie nucléaire.

C’est pour cette raison que les personnes qui invoquent vouloir répondre au réchauffement climatique avec l’énergie éolienne, et pire en voulant supprimer l’énergie nucléaire, ne font qu’aggraver le problème. C’est un non-sens écologique. Ceci d’autant plus à Dunkerque, où il existe déjà une centrale nucléaire, et où deux projets d’EPR sont prévus !

Les pales d’éoliennes ne sont toujours pas recyclables à ce jour. Elles la plupart du temps enterrées ou brulées. La combustion des pâles dégage d’importants nuages toxiques et une quantité importante de CO2. Les socles de béton enterrés à plusieurs mettre sous terre finissent comme des blockhaus, car la loi impose de laisser 1 m de terre uniquement au-dessus du socle.

Les effets de sillage

Un regroupement d’éoliennes en mer entraine des « effets de sillage » atmosphériques qui peuvent engendrer des turbulences et une perte de production jusqu’à 25%. Ces turbulences de sillage se retrouvent également au niveau des courants pouvant perturber la formation des « dunes sous marines ». Retrouvez l’étude de Chrytophe GRELLIER ci-dessous.

En France, les éoliennes CONTRIBUENT au Réchauffement Climatique

Les éoliennes en mer, qui produisent de l’électricité selon les chiffres de WindEurope 38% du temps, ont besoin de centrales électriques au gaz ou au charbon 62% du temps restant pour compenser l’intermittence de ces éoliennes.

Les centrales nucléaires ne peuvent pas compenser l’intermittence des éoliennes, car elles sont trop longues à mettre en route, par rapport à des centrales au gaz ou au charbon.

Faire croire qu’on peut remplacer des centrales nucléaires par des éoliennes en France est un mensonge grossier. La France a déjà une production électrique décarbonée avec ses centrales nucléaires et hydrauliques. La transition énergétique est un leurre.

Les centrales nucléaires ne sont pas faites pour compenser les sites industriels éoliens

    Les centrales nucléaires peuvent difficilement compenser l’intermittence des éoliennes, car elles sont très longues à mettre en route, par rapport à des centrales au gaz ou au charbon, et surtout cela crée une usure prématurée des réacteurs.